VISITE de BORG et NENNIG - 23 septembre 2011
LES SIXIEMES PAC 2011 / 2012
Collège Sainte Anne de Strasbourg
VISITE DE LA VILLA BORG
ET DU MUSEE DE NENNIG
La villa Borg et ses jardins
Le vendredi 23 septembre 2011, la classe de 6ePAC s’est rendue en Allemagne pour découvrir la villa gallo-romaine de Borg, située entre les villages de Borg et Perl, non loin de Mertzig.
Le départ était fixé à 7h30 et après un long trajet en car, les élèves étaient sur place aux environs de 10h, sous un soleil radieux. « Le site valait bien deux heures de trajet ! » selon Mazarine
Une maquette reconstituant la villa
Dès le portail de la villa franchi, une guide française a accueilli le groupe puis, après une traversée des jardins ornés de fontaines et d’un bassin à poissons, l’a conduit dans une salle multi-medias pour visionner un film qui expliquait l’histoire de la région et plus particulièrement celle de la villa.
Il s’agit, en effet, d’une grande « villa » au sens latin du mot, qui comportait à l’époque gallo-romaine, la maison du maître, luxueuse, mais aussi les dépendances agricoles ou artisanales et les habitations des esclaves qui travaillaient sur les terres avoisinantes. Cet ensemble prit forme sur un emplacement déjà occupé depuis longtemps par les hommes, notamment les Celtes.
Il y a une centaine d’années, on a redécouvert le site. On a alors entrepris des fouilles et petit à petit, la villa a été reconstruite et reconstituée au plus près sur les fondations retrouvées (ce qui n’est pas pratiqué en France).
La visite de la « domus » a débuté par les bains privés : le frigidarium est le bain froid, peint en bleu grâce à l’azotite, le caldarium est le bain chauffé par le système de l’hypocauste, (une « technique du chauffage au sol qui est la même que nous avons installée dans notre maison » précise un élève), le tepidarium est le bain tiède. Il y avait aussi d’autres pièces où l’on pouvait se faire masser, discuter ou se reposer.
Le frigidarium, bain froid
L'hypocauste
La salle de repos
Ensuite, les élèves ont pu se divertir en découvrant ... les latrines collectives ! ! !
Les latrines ... où l'on devise !
Dans le coin d’une salle, trônait un adorable « laraire » voué aux divinités domestiques.
Le laraire
La suite de la visite passait par la cuisine : plusieurs fours y étaient dédiés à des usages bien précis et, à côté, se trouvait le garde-manger, rempli d’amphores, de pots, d’épices et de bouquets d’herbes aromatiques du jardin.
Le garde-manger
Enfin, les élèves ont découvert la salle de réception, lumineuse et richement décorée : superbe plafond à caissons, stucs colorés, sol recouvert d’une mosaïque.
La salle de réception
Pique-nique ensoleillé !
Après le pique-nique pris en plein air, au soleil, et, après avoir « testé la lutte romaine » selon les termes de Lucas, les enfants ont visité le musée pour observer les objets de la vie quotidienne découverts sur place.
Démonstration de lutte romaine par les élèves ...
Au musée
Puis tout le groupe a repris le car pour aller découvrir la mosaïque de Nennig à quelques kilomètres de là, sur l’emplacement d’une autre immense villa gallo-romaine. Mazarine note : « Nous entrons dans un bâtiment d’apparence banale… à l’intérieur, c’est la stupéfaction ! » Une vidéo en a présenté l’historique. Cette mosaïque est exceptionnelle car elle est très grande, très bien conservée et magnifique.
La mosaïque de Nennig
Elle comporte des médaillons représentant, avec réalisme, les jeux du cirque (« on aurait dit que c’était nous qui assistions aux jeux » écrit Laure) : cette villa qui n’a pas livré tous ses secrets, abritait-elle une école de gladiateurs ?
Après cela, la classe a repris le chemin de Strasbourg. Cette journée semble leur avoir beaucoup plu car ces visites sont intéressantes et constituaient pour les élèves leur première approche « concrète » de la vie des Gallo-romains.
« J’ai pu découvrir la vie des Gallo-romains dans leur villa et j’ai vraiment aimé faire de la lutte » écrit Ronan.
Quant à Lucille, elle constate : « J’ai aimé (cette visite) parce que ça met des images sur la théorie. J’avais l’impression de remonter dans le temps et d’être une vraie Gallo-romaine ».